La chirurgie réparatrice a pour vocation de restituer son intégrité au corps et au visage, afin que la personne puisse se reconstruire, physiquement et moralement, après un traumatisme – brûlures, morsures, accidents... Elle intervient également pour corriger une malformation, comme un bec-de-lièvre chez l’enfant ou une poitrine trop importante. La chirurgie réparatrice s’attache aussi à reconstruire le corps abîmé par un acte chirurgical, comme la pose d’une prothèse mammaire suite à une ablation du sein (mastectomie). En plein essor dans une société où l’apparence prime, la chirurgie esthétique vise, quant à elle, à restaurer l’estime de soi. Affinement d’une silhouette, liposuccion du ventre ou des jambes, correction du nez (rhinoplastie), lifting, chirurgie intime… : les motifs de recours à la chirurgie esthétique dépendent de chacun.
Les conseils recueillis auprès de professionnels de la santé et de la beauté restent le meilleur moyen de choisir un chirurgien plastique. Ce praticien doit bien entendu être reconnu par l’Ordre des médecins. En outre, le chirurgien plastique ne peut pas toujours accéder aux demandes de son patient et son honnêteté en la matière se révèle souvent un gage de fiabilité, comme sa transparence en matière tarifaire en cas d’intervention esthétique (se méfier des prix trop bas, compte tenu de coûts incompressibles). En tout état de cause, il doit inspirer confiance à la personne qui s’apprête à être transformée par ses soins.
— Esthetika queen
Si la chirurgie esthétique est aujourd’hui très performante, les opérations qu’elle requiert, comme tout acte chirurgical, comportent des risques dont le patient doit être informé. Ces interventions nécessitent une anesthésie, locale ou le plus souvent générale, dont les risques liés sont exposés par l’anesthésiste lors de la consultation pré-anesthésique. Le chirurgien doit aussi veiller à prévenir et à éliminer les risques infectieux et hémorragique. En outre, certaines personnes cicatrisent mieux que d’autres, même si les cicatrices hypertrophiques (un excès de tissu) s’aplatissent d’ordinaire après quelques mois. Quant aux prothèses et aux implants mammaires, ils peuvent entraîner des allergies, des déplacements ou encore des indurations que le praticien doit traiter. La chirurgie esthétique présente enfin des risques psychologiques. Se transformer n’est pas anodin, et les résultats peuvent s’avérer décevants par rapport au rêve escompté. Attention aussi à la tentation de multiplier les opérations pour se sentir mieux. Les risques ne sont pas négligeables.